En période d’incertitude économique ou géopolitique, les investisseurs cherchent à protéger leur capital. Historiquement, le dollar américain a toujours joué un rôle central comme valeur refuge. Mais dans un contexte international en perpétuelle évolution, cette position est-elle toujours aussi dominante ?
Le dollar sous pression
Depuis le début de l’année 2025, le dollar américain connaît une baisse significative, perdant environ 7,6 % de sa valeur. Cette dépréciation est attribuée à l’instabilité des politiques commerciales américaines, notamment les nouvelles menaces tarifaires de l’administration Trump, qui ont ébranlé la confiance des investisseurs. Par conséquent, ces derniers se tournent vers des actifs jugés plus sûrs, tels que l’or et les obligations, pour protéger leur capital.
L’or brille de mille feux
L’or, traditionnellement considéré comme une valeur refuge, atteint des sommets historiques. Le 16 avril 2025, le prix de l’once d’or a dépassé les 3 300 dollars, enregistrant une hausse de plus de 25 % depuis le début de l’année. Cette envolée est alimentée par une demande accrue des investisseurs, des banques centrales et des fonds négociés en bourse (ETF), dans un contexte de tensions géopolitiques et de volatilité des marchés financiers.
Les cryptomonnaies : une alternative émergente
Les cryptomonnaies, notamment le Bitcoin, sont de plus en plus perçues comme des valeurs refuges alternatives. Bien que leur volatilité reste élevée, leur nature décentralisée et leur indépendance vis-à-vis des politiques monétaires traditionnelles attirent les investisseurs en quête de diversification. En avril 2025, le Bitcoin est évalué à environ 83 900 dollars, reflétant une adoption croissante malgré les fluctuations du marché.
Conclusion
Bien que le dollar américain conserve son statut de monnaie de réserve mondiale, sa position en tant que valeur refuge est de plus en plus contestée. L’or et les cryptomonnaies émergent comme des alternatives crédibles, offrant aux investisseurs des options diversifiées pour protéger leur capital en période d’incertitude.